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Chateauneuf- les- Bains à la belle époque

Regards 30 x 22 978-2-36348-xxx-x xxx g 300 xx € , , ,
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À Propos de l'auteur

JEAN-PIERRE BLAZIN

Guide-Conférencier pour Archeopatrimoine et la FACIM (Fondation pour l’Action Culturelle Internationale en Montagne) Plus de 35 sujets de conférences, 45 sujets de visites accompagnées Réalisation de 3 films Réalisation de 2 cadrans solaires avec Arcabas Ateliers pédagogiques pour les jeunes (architecture, archéologie) Plusieurs publications Activité archéologique : plusieurs recherches (sépultures collectives néolithiques)

Le destin thermal de Châteauneuf est apparu il y a 2000 ans quand une petite communauté s’installa dans la Presqu’ile Saint-Cyr pour exploiter un filon de plomb argentifère. Elle y découvrit aussi des sources minérales chaudes qui furent sobrement aménagées.
L’essor du thermalisme moderne apparait au milieu du XIXe siècle et Châteauneuf qui devient Châteauneuf-les-Bains est vite remarqué pour posséder plus d’une vingtaine de sources.
Les propriétaires de ces sources construisent des aménagements souvent sommaires et des hôtels pour héberger les touristes. Marien Viple fut un précurseur. En effet il ne cessa d’acheter les terres cessibles proches des Grands-Bains dont il était devenu propriétaire de sorte qu’il devint le propriétaire de toute la Presqu’ile Saint-Cyr. Ce furent deux de ses fils : Louis et Pierre qui furent les gestionnaires des Grands-Bains et qui augmentèrent leurs possessions en achetant le Petit Rocher.
Louis et Pierre meurent à deux années d’écart. On fait alors venir de Commentry le docteur Allot. Il parvient à créer une Société Fermière des Eaux de Châteauneuf mais il meurt brutalement en 1910. Quelques curistes mondains ont fréquenté Châteauneuf à cette époque. Parmi eux on remarque : un haut magistrat gendre du président de la République, la femme d’un préfet de police, un académicien, une violoniste célèbre et d’autres encore dont un prospecteur, Jean-Pierre Alibert qui fit fortune en Sibérie. Il s’établit près des Grands-Bains et fit ériger une statue de la Vierge en bronze. Finalement, devant le manque d’audace des propriétaires dans des investissements devenus nécessaires, la Compagnie Hydro-thermale de Châteauneuf fut dissoute en 1912. Alors Châteauneuf s’enfonça dans une sorte de léthargie et c’est ainsi que dans la presse spécialisée, elle fut surnommée « la Belle endormie ». Seules restèrent en activité quelques sources que leurs propriétaires exploitaient comme eau de boisson.
Aujourd’hui Châteauneuf-les-Bains s’est relevé et propose aux curistes un établissement thermal moderne très apprécié.
C’est cette histoire très détaillée et très documentée qui vous est racontée par le passionnant et passionné Jean-Pierre Blazin dans cet ouvrage d’une qualité rare.
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Extrait : page… à page…